Au-dessus du portail monumental par lequel on pénètre au château, l’écusson du domaine érigé dans le ciel semble être bravement maintenu par un lion féroce et protecteur. Un grand classique architectural, qui remet les habitants des lieux à l’autorité, la dignité et la force du roi des animaux. Mais – surprise – il est aidé dans sa tâche par une inattendue et charmante licorne au regard doux, symbole de joie, de pureté et de guérison.
C’est donc sous ces précieux auspices de pierre, chargés de présages bienveillants, que le visiteur peut se lancer à la découverte de Cos d’Estournel.
En levant les yeux vers la pagode principale, il verra courir, autour des ouvertures, colombes et dragons sculptés, comme pour envoler son esprit – et peut-être même son âme ? – vers l’alchimie qui se trame au cœur du domaine. Ici encore s’unissent réalité et mythologie, comme si la pureté innocente des colombes atténuait la colère inquiétante, et pourtant protectrice, des puissants dragons.