Arrive la première canicule, du 15 au 18 juin. Elle fait craindre un stress hydrique important, même si les Merlot présentent les plus petites baies observées à ce stade depuis 2010, signe prometteur car annonçant une très belle concentration.
Heureusement, les épisodes de pluie entre les 20 et 30 juin permettent d’étancher la soif de la vigne au bon moment et d’aborder l’été plus sereinement.
Deux vagues de chaleur se succèdent ensuite, dont une durant la première quinzaine de juillet qui sera la plus chaude observée depuis 22 ans avec celle de 2003.
Les baies s’y montrent toutefois moins sensibles, car habituées tôt dans l’année aux températures élevées, et aidées par un travail d’effeuillage minutieux au rang près.
La véraison intervient à ce moment-là, avec 12 jours d’avance.
Atouts majeurs durant cette sécheresse : nos vignes et notre terroir. Les premières, âgées de 45 ans en moyenne, sont allés puiser profondément dans des sols aux argiles profondes.
Ceux-ci, rechargées par les précipitations hivernales, ont constitué une ressource inespérée…