« C’était Cos, sinon rien ». Si cette phrase prononcée par Michel Reybier peu après son acquisition de Cos d’Estournel en 2000 a marqué les mémoires, c’est sans doute parce qu’elle traduit autant l’implication du propriétaire que son ambition à faire les choix les plus avisés dans tout ce qu’il entreprend.
Avec Cos d’Estournel, Michel Reybier exprime clairement son dessein : « je voulais trouver un domaine atypique, m’inscrire dans le très long terme et ne pas faire un vin de plus… je suis tombé sous le charme de Cos d’Estournel ». Comment expliquer cette envie qui confère presque de l’objectif d’une vie ?
Pour Michel Reybier, « Cos d’Estournel est l’heureuse conjonction d’un site, d’un terroir, d’une histoire et d’une architecture. La vigne y est cultivée depuis plus de deux siècles. Que ce soit avec Cos d’Estournel ou nos autres vins, nous n’avons qu’un seul but : rechercher l’excellence, dans le respect du monde qui nous entoure ».
Une quête perpétuelle de qualité, le choix d’un terroir, mais aussi une inspiration née de son fondateur : « Je reste fasciné par Louis Gaspard d’Estournel, le fondateur du domaine. Il a bâti, construit, repensé la vigne, le vin et le domaine avec ardeur et ténacité, avec pour unique volonté de faire de Cos d’Estournel une propriété de premier ordre et d’y produire l’un des meilleurs vins au monde. Une telle histoire vous oblige ! »
Vingt après l’acquisition de Cos d’Estournel, c’est la même volonté de choyer un terroir hors normes qui préside au choix de La Mascaronne, emblématique domaine en Provence.
Pour Michel Reybier, « il se dégage de La Mascaronne une énergie particulière : ce site fait partie de ces lieux où il se passe quelque chose, où l’on se sent immédiatement bien. La Provence est une terre providentielle pour élaborer d’excellents vins rosés. La Mascaronne est un domaine unique. Le vignoble est magnifique, tout y est fait dans le respect de l’environnement.
Ici comme dans nos autres vignobles, nous nous inscrivons dans le temps long de l’élaboration : nous préservons un héritage, nous travaillons à sublimer ce que la Nature nous donne pour élaborer les meilleurs vins possibles, destinés à des moments de partage et de gastronomie. »
En Hongrie, aussi, où, en 2009, Michel Reybier a acquis le domaine impérial Tokaj-Hetzölö, son choix se porte sur un vignoble chargé d’histoire et d’émotion.
Fondé en 1502 par une famille attentive et exigeante, qui choisit alors les sept meilleures parcelles de la région, d’où le nom Hét Szölö, « 7 parcelles de vignes » en hongrois, choyé dès 1711 et pendant près de deux siècles par les empereurs d’Autriche-Hongrie de la maison Habsbourg, qui le verront classé en 1722 Premier Grand Cru : une histoire résolument prestigieuse et chargée d’une recherche de qualité perpétuelle.
Pour Michel Reybier, son choix ne doit encore une fois rien au hasard, car la passion qu’il insuffle dans chacun de ses domaines est avant tout une question de qualité : choisir les meilleurs vins, dans les meilleurs terroirs, des domaines attachés à leur histoire et à leur patrimoine, et contribuer pleinement et à long terme au développement de ces vignobles singuliers et rares.
Rien d’étonnant donc à ce que le choix de Michel Reybier se soit également porté vers la Champagne : un vin issu de terroirs classés Premier Cru et Grand Cru dans un assemblage subtil des 2 cépages champenois Chardonnay et Pinot Noir, auquel il n’hésite pas à apposer son propre nom, Champagne Michel Reybier, preuve de sa volonté de viser l’excellence pour offrir des moments uniques, inoubliables.
Et, toujours, élaborer au sein de ses vignobles les plus grands vins au monde.
