Comme pour l’année précédente, 2021 démarre par un hiver pluvieux. La comparaison s’arrête néanmoins ici, puisque dès la mi-février et jusqu’à fin avril, un temps sec s’installe. Celui-ci est idéal pour enclencher très tôt le travail des sols, afin de favoriser leur réchauffement et donc le débourrement.
Homogène et précoce, il est cependant suivi par des températures fraîches, qui retardent le cycle végétatif et font donc perdre cette avance. En comparaison avec le millésime 2020, résolument précoce, le millésime 2021 s’insère pourtant dans un schéma relativement « normal ».
La floraison intervient le 25 mai dans des conditions idéales : par un temps chaud et sec, elle s’en trouve particulièrement qualitative et rapide. Par la suite, les températures restent douces mais s’accompagnent d’une humidité importante, qui fait d’abord craindre pour l’état sanitaire du vignoble, et ensuite pour la maturité des raisins. En effet, jusqu’au 10 août, aucun manque d’eau n’est observé dans les vignes, alors qu’il est particulièrement important pour la maturité des peaux et des pépins.