Nutrition, structure des sols, gestion de la ressource en eau… l’enherbement va permettre de réguler la vigueur de la vigne tout au long du cycle végétatif en apportant une concurrence bienvenue sur les apports nutritifs et en eau. Tout est équilibre et la stratégie d’enherbement est adaptée aux caractéristiques de chaque parcelle.
L’enherbement permanent, d’une année à une autre, est privilégié sur certaines parcelles particulièrement riches ou humides avec des graminées, comme la fétuque ou le ray-grass, qui ont l’avantage de développer des racines profondes qui structurent et stabilisent les sols.
Sur d’autres parcelles, nous prenons cette approche selon les années, et nous semons légumineuses et graminées à l’automne, qui vont constituer un réservoir d’azote, puis nous équilibrons l’apport avec de l’orge qui va consommer l’azote excédentaire au printemps si besoin.
L’objectif est toujours de pousser la vigne à donner le meilleur d’elle-même. Ce faisant, l’enherbement maîtrisé crée un sol plus riche, plus structuré et plus aéré, très favorable à la biodiversité.